Le Cri de la Louve, 1ere partie du prologue

voilà la première partie du prologue du "Cri de la Louve" ;)

Liyra, une jeune louve aux yeux dorés et au pelage noir tacheté de blanc s'avançait dans la tempête de neige, la tête baissée. Ca faisait exactement 3 jours qu'elle marchait ainsi, perdue dans tout ce blanc, et la faim lui tenaillait le ventre. Il lui fallait trouver un abri avant le soir, sous peine de mort.
Liyra était découragée. Elle n'aurait jamais dû partir par ce temps, mais elle en était obligée. Elle repensa à sa vie d'"avant"... mais que désignait le mot "avant", au juste ? Le temps où elle vivait avec sa meute, insouciante et où elle était heureuse avec son compagnon, Helky, le chef de meute ? Cela ne remontait qu'à quatre jours et pourtant, Liyra s'en souvenait comme si c'était hier. Ces évènements avaient changé le cours de sa vie.
Quatre jours auparavant, un loup noir était descendu des montagnes et s'était imposé dans la meute. Personne ne le connaissait, ou du moins ne semblait le connaître, voire le reconnaître. Et pourtant... il s'était installé et avait réclamé la meilleure part du cerf tué en l'occasion d'une naissance. Il avait menacé de tuer les nouveaux-nés si on ne lui donnait pas ce qu'il voulait. Les loups s'étaient exécutés sans bruit, terrifiés. Après s'en être régalé, il avait été trouver Helky et l'avait provoqué en duel. Helky avait accepté.

Liyra avait assisté à la scène en silence. Le loup noir se battait très bien. Mais à un moment, leurs regards s'étaient croisés et Liyra l'avait reconnu aussi. Un regard de braise pareil ne s'oublie pas si facilement. Ce loup était un ancien de la meute, chassé pour violence non-justifiée envers un louveteau. Il était revenu pour se venger.
Liyra aurait voulu avertir Helky, mais il l'avait regardée avec un tel regard qu'elle avait immédiatement compris qu'il avait compris. Son compagnon, saignant abondamment, l'avait fixée et sa voix avait retenti dans la tête de la louve : "retrouve-moi à la Fontaine de l'Arbre-qui-Pleure..."
Et il s'était enfui dans la forêt, avec le peu de forces qui lui restaient. Liyra, rongée par le chagrin était, un jour plus tard, partie à sa recherche et s'était fait surprendre par le blizzard. Obstinée, elle s'était promis de retrouver coûte que coûte son bien-aimé.

Très bien, la suite :)

trop bien ton histoire pourrais t-on avoir laz suite

voilà la deuxième partie du prologue ;)

Liyra continua de marcher, affronta la tempête. Elle était désespérée. Elle savait qu'avec ce temps, elle n'arriverait jamais à trouver un abri. Résignée, elle se coucha, au milieu du froid, les pattes entre les jambes, et attendit.
Mais au lieu de voir la mort arriver, elle vit bien autre chose. Une ombre se dessina dans la tempête et Liyra leva la tête, surprise et intriguée. La silhouette se découpa de la brume et la louve vit un visage émerger. C'était une humaine qui ne devait pas avoir plus de 15 ans, aux yeux un peu bridés, à la peau dorée et aux cheveux noirs recouverts d'un capuchon de fourrure. La jeune fille, habillée d'une parka, regardait la louve, et la louve la regardait. Aucune des deux n'osait bouger. Leurs respirations était comme figées. "Etrange, se dit Liyra, qu'elle n'aie pas peur de moi, en général, les humains sont terrifiés à notre vue".
Et la jeune fille, du nom d'Anya, se disait : "Quelle belle louve ! Elle a l'air si perdue, si transie..." Anya n'avait pas peur de Liyra. Elle allait souvent retrouver une meute de loups, quand elle était petite. C'était eux ses vértitables amis.
Anya était partie de son clan quelques jours plutôt pour exactement la même raison que Liyra, ce qui était, d'ailleurs bien étrange, mais aucune des deux ne savait encore rien sur l'autre. Le père d'Anya était le chef d'un clan inuit. Trois jours plutôt, un jeune homme avait défié son père, qui s'était enfui en lui criant : "Retrouve moi à la Fontaine du Saule Pleureur !" exactement comme Liyra, enfin presque.
Et voilà qu'elle retrouvait une louve, une de ses amies, bien qu'elle ne la connaissait pas.
Liyra regarda la jeune fille qui, la voyant trembler, s'approchait d'elle. Elles n'avaient pas peur. Elles se sentaient déjà proches...

suite s'il te plait

Toujours aussi bien :,):

lol Alice